Né dans le quartier new-yorkais de Harlem, le Harlem Renaissance
regroupa des artistes, des intellectuels et des écrivains afro-américains qui exerceront
une grande influence sur la culture occidentale.
Après la Première Guerre
mondiale, Harlem devient le bastion de l’éveil culturel des membres de l’élite intellectuelle
noire où elle se rencontre, voire s’y installe. Parmi les plus prolifiques
d’entre eux, on compte Claude McKay qui publia, en 1928, le roman Home to Harlem, l’écrivaine Zora Neale
Hurston, l’activiste Marcus Garvey ou encore le philosophe Alain Locke. Le
Harlem Renaissance ambitionne de promouvoir la fierté raciale et de redéfinir l’identité
d’une communauté trop longtemps écrasée sous les préjugés raciaux. Le dynamisme
du Harlem Renaissance est dû non seulement à la multitude d’œuvres reconnues produites
sous ses rangs, mais aussi au rayonnement de la littérature noire qui connait
un véritable succès et remporte des prix dans plusieurs pays. Cette littérature
s’inspire en grande partie du folklore africain et propose un portrait réaliste
de la vie des noirs. Bien que ce mouvement ne déclenche pas un bouleversement
sociopolitique pour contrer la discrimination raciale, il fut le précurseur de
la lutte des droits civiques en 1945. Le Harlem Renaissance a permis aux
artistes et écrivains noirs de se démarquer en représentant leur héritage
africain et la conscience noire à travers le monde.
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