mercredi 30 octobre 2013

Garrett A. Morgan 1877-1963


Inventeur
Garrett A. Morgan est l’homme qui a contribué à l’amélioration de la sécurité et l’ordre dans notre société. Il a développé des inventions d’une difficulté surprenante avec seulement ses études primaires.  Garrett Morgan est un autodidacte, créatif ayant un sens aigu des affaires et qui mène à bien ses projets.

Né le 4 mars 1877 dans une ferme de la ville de Paris au Kentucky, il est le septième d’une famille de onze enfants. Morgan a 14 ans quand il termine ses études primaires et quitte sa ville natale pour chercher du travail et un meilleur avenir à Cincinnati. En 1895, il quitte cette ville pour Cleveland où il travaille dans la réparation de machines à coudre chez «Roots & Mc Bride». En 1907, Morgan ouvre son atelier de vente et réparation de machine à coudre. Il gagne assez d’argent pour acheter une maison et offre un soutien financier à sa mère qui a perdu son mari. En 1909, il possède un atelier de couture où il confectionne avec 32 de ses employés; des robes, des complets et des manteaux. C’est à ce moment-là, que Morgan fait une découverte inusitée. Il invente le premier fixateur à cheveux le «G.A Morgan Hair Refining Cream». En 1913, il crée la compagnie  «G.A Morgan Hair Company»  qui fabrique le produit.

Masque à gaz 1912
C’est en 1912 que Garrett Morgan réalise l’une de ses plus grandes inventions : le masque à gaz. Cette invention est utilisée non seulement par les pompiers et les chimistes mais aussi lors de la première guerre mondiale pour protéger les soldats des vapeurs de gaz chloré. En 1914, il reçoit une médaille d’or de la «Second International Exposition of Safety and Sanitation» de la ville de New York pour son masque à gaz. Une compagnie au nom de «National Safety Device Company» accepte de fabriquer et commercialiser le masque à gaz et nomme Garrett Morgan directeur général. Il est le seul Noir dans l’entreprise.

C’est en 1916 que Morgan a l’occasion de prouver l’efficacité de son invention quand une terrible explosion dans un tunnel à Cleveland emprisonne 32 hommes à 80 mètres sous terre. Le tunnel est rapidement rempli de fumée, de poussière et de gaz toxiques. Les hommes coincés dans le tunnel risquent de mourir asphyxiés. Garrett Morgan ainsi que son frère Frank est appelé au site. Équipé de leurs masques à gaz, ils entrent dans le tunnel obscur et transporte les blessés un par un sur leurs dos. Ils sauvèrent une vingtaine d’hommes. Cet événement héroïque est raconté dans tous les journaux des États-Unis. Morgan est considéré comme un héros et il reçoit d’un groupe de citoyen  de Cleveland une médaille d’or sertie de diamants sur laquelle est inscrit; «À Garrett A. Morgan, notre citoyen le plus honoré et le plus brave». Il reçoit une autre médaille d’or de la part de l’association international des chefs de pompiers et devient membre d’honneur de cette association.

Feu de signalisation 1923
Ayant été témoin d’un accident impliquant une automobile, un cabriolet et un cheval, Garrett Morgan conçoit une autre grande invention : le feu de signalisation. Il obtient un brevet américain en novembre 1923 ainsi que des brevets des gouvernements britanniques et canadiens pour son invention. Il y a vendu les droits de son invention à «General Electric Corporation»  pour 40000$. Avec l’inflation, cette somme équivaut à 500000$ aujourd’hui.

Déçu de voir les injustices et inégalités sociales à Cleveland il encourage ses compatriotes noirs à acheter des actions dans l’entreprise « National Safety Device Company». Comme les journaux de Cleveland néglige les hommes d’affaire noirs. Morgan fonde un journal nommé « The Call & Post». Il est également un membre fondateur de la «Cleveland Association of colored men»  et en est le trésorier en 1914. Ensuite, l’association à fusionnée avec la NAACP. Morgan entre en politique en 1931, comme candidat indépendant pour le conseil municipal de Cleveland mais il échoue. Garrett A. Morgan meurt le 27 juillet 1963 à 86 ans. Il est reconnu au niveau national, lors de la célébration de  l’émancipation à Chicago

Rédigé par Christopher Loïs Merisier

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